Un demi-siècle de sociologie de la littérature à l’université de Liège

DOI : 10.52497/sociopoetiques.432

Texte

Tout commence au beau milieu des années 1960 au département de Philologie romane de l’université de Liège. Jacques Dubois, après une thèse sur les Romanciers de l’instantané et après avoir enseigné notamment à l’université du Minnesota, y est nommé chargé de cours associé dans le service du Pr Maurice Piron, philologue par ailleurs très ouvert à la francophonie et aux marges de la littérature (il fondera le Centre d’Études québécoises et le Fonds Simenon qui conserve les archives de l’écrivain, dont s’occupera Jacques Dubois jusqu’à sa retraite). Depuis près de trois quarts de siècle, la philologie et l’analyse textuelle dominent les études littéraires à Liège, parfaitement sourdes aux avancées des sciences humaines. Avec quelques-uns de ses collègues, Jacques Dubois contribuera à secouer le joug de cette tradition et ce à travers deux disciplines en apparence peu conciliables : la rhétorique et la sociologie de la culture.

La rhétorique, tout d’abord : il fonde le Groupe µ  avec Francis Édeline (chimiste, poète), Philippe Minguet (esthétique), Jean-Marie Klinkenberg (linguiste), Francis Pire (philosophe) et Hadelin Trinon (spécialiste du cinéma), un collectif interdisciplinaire qui revisite de fond en comble l’ancienne rhétorique en proposant une nouvelle typologie des « tropes » qui donnera lieu à deux essais majeurs, Rhétorique générale et Rhétorique de la poésie. La sociologie de la culture, ensuite : avec le sociologue Paul Minon et Philippe Minguet, il crée la commission « Arts et société » qui envisage, dans la foulée de ce qui se prépare en France, mais aussi au Québec, une lecture sociale de la production des faits artistiques. La sociologie de la littérature naît du croisement de ces disciplines : même si Dubois l’investit prioritairement dans une perspective institutionnelle, elle ne négligera jamais – ce sera même une constante – les mécanismes textuels qui sont au fondement de la production littéraire et de sa socialité. Il publiera dans ces années une imposante lecture idéologique de L’Assommoir dans une perspective althussérienne et figurera parmi les pionniers de cette discipline naissante qu’est la sociologie littéraire (il est au sommaire du collectif de Robert Escarpit, Le Littéraire et le Social).

En 1978, Jacques Dubois publie un essai qui fera date : L’Institution de la littérature, sous-titré Introduction à une sociologie. S’y propose, comme l’on sait, bien au-delà d’une synthèse, une exploration de trois courants qui ont renouvelé l’histoire littéraire : la philosophie de la littérature de Sartre, la sémiologie de Barthes et la plus récente sociologie du champ de Bourdieu. Tout un chantier se met en place à partir de ce concept d’institution que son auteur a toujours entendu dans son double sens : la littérature comme institution sociale, certes très particulière mais d’une efficace aussi redoutable que les autres, avec ses rouages, ses instances, ses luttes de pouvoir ; la littérature comme dynamique instituante, portée dans sa période moderne (disons depuis 1850) par de multiples mécanismes d’autonomisation, qui touchent non seulement ses dispositifs sociaux, mais aussi ses ressorts les plus spécifiques, génériques, stylistiques ou poétiques. Dans les années 1970, cette façon de concevoir la littérature n’avait rien d’évident ; elle était même perçue par beaucoup de caciques académiques et académiciens comme iconoclaste parce qu’elle désacralisait le littéraire en le sortant de sa mythologie romantico-créationniste. Dans ses enseignements, notamment au sein des cours de Sociologie de la littérature et de Genres paralittéraires qu’il a créés (et qui existent toujours), Jacques Dubois n’a pas cessé de convertir quantité d’étudiants et de chercheurs à sa « méthode » ; assurément il est le père-fondateur de ce qui s’appelle parfois l’École de Liège (quoique l’appellation n’ait jamais été labellisée) et qui s’est maintenue, diversifiée et renforcée jusqu’à aujourd’hui encore, comme on va le lire.

Dubois a toujours été homme de collectifs : au début des années 1980, il associe deux de ses étudiants, Jean-Pierre Bertrand et Pascal Durand, à une analyse institutionnelle de la genèse et de la formation du premier groupe surréaliste français, le premier s’attelant au rôle de la revue Littérature (1919-1924) dans la formation du groupe, le second à une analyse sociologique du profil et de la trajectoire de ses membres. 

Dans la foulée de ces travaux, plusieurs recherches doctorales sont menées autour de la question des formes et des genres en ce qu’ils inscrivent des logiques de distinction. On parle alors de « poétique institutionnelle » pour désigner les mécanismes formels, rhétoriques, énonciatifs à l’œuvre dans le texte tels qu’ils réfractent toutes sortes de positionnements dans le champ littéraire. Bertrand s’attaque à Laforgue et plus particulièrement aux modalités textuelles de son énonciation dans un champ poétique ressenti comme sursaturé, et telles qu’elles se trouvent mises en scène dans Les Complaintes (1885). Durand entreprend une minutieuse lecture de Mallarmé dont il déplie, en ses moindres recoins, la dialectique entre ce qu’il nomme « le sens des formes » et le « sens des formalités ».

Entouré de plusieurs chercheurs (Jean-Pierre Bertrand, Michel Biron, Jeannine Paque), Jacques Dubois crée le GREGES, Groupe de recherches sur les Événements génériques à l’époque symboliste. L’axe méthodologique reste identique pour une bonne part : il s’agit de comprendre ce qu’est et s’il est possible de concevoir un roman « symboliste » ou « décadent » et d’étudier comment il a pu s’instituer au départ d’une série de propositions romanesques qui vont d’À rebours (1884) de Huysmans à Paludes (1895) de Gide, en passant par Rodenbach, Lorrain, Schwob, pour ne citer que les plus connus. Sortira de cette recherche l’essai Le Roman célibataire. L’adjectif désignant un tropisme à l’œuvre dans une quinzaine de textes (le célibat sous toutes ses formes d’un héros qui refuse d’endosser sa condition et finit même par la tourner en dérision), mais également la condition même de ce roman sans romanesque qui expérimente, entre Zola et Proust, de nouvelles formes.

Parallèlement, d’autres champs de recherches s’ouvraient. Créant le Centre d’études sur le Livre contemporain (CELIC), Pascal Durand avec Yves Winkin entament une étude approfondie de l’édition en Belgique francophone (Tanguy Habrand ayant depuis pris le relais sur d’autres questions éditoriales), puis, seul cette fois, Durand s’attaque au problème de la censure. De son côté, Jacques Dubois explorait un genre dans les marges de la grande littérature avec un essai sur Le Roman policier ou la modernité. Notons la conjonction « ou », si discrète et tellement significative en ceci qu’elle avance l’hypothèse que le policier est, avec le poème en prose, le seul genre inventé par le xixe siècle. Se déploie dans cet essai majeur toute une nouvelle typologie du genre, mettant au cœur de sa dynamique non pas le coupable et l’enquêteur, mais un « tourniquet de rôles » dans lequel le suspect, d’ordinaire négligé, tient la vedette. Cet essai n’est pas seulement fondamental pour l’intelligibilité nouvelle qu’il propose du roman policier, mais pour la manière si particulière qu’a Dubois d’articuler une lecture historico-sociologique sur une approche poétique, le moindre fait de texte trouvant à se comprendre dans l’orbe des enjeux sociaux.

D’autres chercheurs se sont agrégés à l’équipe. Benoît Denis, notamment, s’attelant à Sartre et plus globalement à la question de l’engagement dans la littérature moderne (de Pascal à Sartre). Avec Jean-Marie Klinkenberg, ils conçoivent une vaste histoire sociale de la littérature belge à laquelle participeront la plupart des membres de l’équipe, ainsi qu’une autre rassemblée autour de Paul Aron de l’université libre de Bruxelles. Occasion de rappeler que Dubois, Klinkenberg et Aron, suivis de Bertrand ont participé activement au développement de la collection « Espace Nord » aux éditions Labor, collection de poche patrimoniale de plusieurs centaines d’œuvres de la littérature française de Belgique. La collaboration avec l’université de Bruxelles a donné lieu à un collectif interuniversitaire sur l’étude du littéraire qui a permis de développer plusieurs travaux en littérature belge, dont à Liège des recherches sur l’analyse des réseaux : Daphné de Marneffe sur les revues d’avant-garde belge, Björn-Olav Dozo sur des méthodes statistiques d’analyse réticulaire, David Vrydaghs sur Henri Michaux, François Provenzano sur l’analyse discursive et institutionnelle de la francophonie, Nancy Delhalle sur la sociologie du théâtre en Belgique francophone. Tous ces chercheurs se sont retrouvés avec d’autres de Bruxelles ou de Gand pour créer la revue COnTEXTES qui à ce jour compte une quinzaine de dossiers importants (https://contextes.revues.org/). Cette collaboration avec l’équipe de Paul Aron a aussi conduit à la vaste entreprise du Dictionnaire du littéraire qui initialement devait s’intituler Dictionnaire de sociologie de la littérature, jetant ou consolidant des ponts entre Liège, Bruxelles, Paris (Gisèle Sapiro), Oxford (Alain Viala) et Montréal-Québec (Denis Saint-Jacques).

Depuis les années 2000, d’autres travaux importants ont vu le jour. Anthony Glinoer, après une thèse sur la camaraderie romantique et un essai sur le roman frénétique sous la direction de Jean-Pierre Bertrand, a mené des recherches considérables sur les cénacles au xixe siècle. Il s’est par ailleurs investi dans la création de la plate-forme Socius, proposant d’importantes ressources sur le littéraire et le social, plate-forme qu’il pilote depuis l’université de Sherbrooke où il occupe la chaire de recherche du Canada sur l’Histoire de l’édition et de sociologie de la littérature. Valérie Stiénon, actuellement maître de conférences à Paris 13, s’est attelée depuis sa thèse (dir. J.-P. Bertrand) à l’étude des physiologies en France au xixe siècle, puis aux dystopies. Denis Saint-Amand, quant à lui, depuis sa thèse sur les détournements de dictionnaires au xixe (dir. J.-P. Bertrand), s’occupe à la fois de Rimbaud, des poètes zutiques et de questions majeures telles que la logique des groupes littéraires ou encore le rôle du texte préfaciel.

Les années 2000 se caractérisent sans doute par un retour au texte, à la lecture des œuvres. J. Dubois dirige la série « Points-Lettres » au Seuil qui accueille outre ses propres Romanciers du réel, une histoire de la modernité poétique de Baudelaire à Apollinaire ourdie par Bertrand et Durand (un premier tome, de Lamartine à Nerval, paraissant aux Impressions Nouvelles). La collection « Liber », que dirige Pierre Bourdieu au Seuil, accueille par ailleurs deux textes majeurs : la lecture nouvelle que Dubois propose de la Recherche, centrant son regard sur le personnage d’Albertine et les nombreuses petites sociologies dont elle est l’occasion dans l’œuvre de Proust ; le Mallarmé de Durand déjà évoqué et qui a trouvé prolongement dans une analyse des rapports entre Manet et Mallarmé dont Bourdieu s’est largement inspiré dans son cours sur Manet au Collège de France.

Le fil rouge qui relie les dernières œuvres de Jacques Dubois tient d’un principe : dégager et scruter chez les « romanciers du réel », de Stendhal (auquel il a consacré une monographie) à Simenon (qu’il a édité dans la bibliothèque de la Pléiade), en passant par Proust, leur « sens du social », qui n’est qu’accessoirement rapportable à la discipline de la sociologie de leur temps dans ses avancées, mais qui fait de tout romancier, un sociologue en puissance, bien plus perspicace à démonter les mécanismes sociaux que les spécialistes attitrés des sciences sociales. L’engagement de Jacques Dubois dans la vie intellectuelle a fait de lui un essayiste au plus près de ce qui se transforme et se propose dans la critique des idées. Avec Figures du désir, publié en 2011, une nouvelle approche du littéraire se dessine, sans renier celles qui l’ont précédée. Le sous-titre est éloquent : Pour une critique amoureuse. S’attaquant aux héroïnes romanesques qu’il « aime », de Balzac et Stendhal à Angot et Toussaint, en passant évidemment par Zola et Proust, Dubois instaure une véritable herméneutique du désir, ce qui l’autorise à revisiter, à la manière de la critique qu’on a qualifiée de « possibiliste », le cheminement et le profil de ses héroïnes du cœur. La critique-fiction devient ainsi sous sa plume un puissant instrument d’intelligibilité de la littérature dans une approche à la fois intime et participative, qui invite tout lecteur à s’approprier l’univers fictionnel au plus sensible de ce qu’il vit en lisant, en écrivant.

Telle qu’elle s’est développée à Liège, la sociologie de la littérature s’est centrée sur quelques concepts qui lui sont restés fidèles, en deçà et au travers de la multitude des objets qu’elle a puisés dans les littératures française et francophones du xixe au xxie siècle. On en retiendra trois ici, à la croisée de tous nos travaux. L’idéologie, quels qu’aient été les avatars du concept (doxa, formation discursive, discours social…) ; l’institution, ensuite, comme dispositif d’élaboration de la chose littéraire dans la totalité de son circuit de production-réception, en relation avec la notion de champ ; la forme ou structure, enfin, entendue à la fois comme disposition textuelle et support, mais surtout en tant qu’elle configure le donné littéraire et son idéologie en même temps qu’elle réfracte les luttes littéraires dont elle constitue l’un des enjeux majeurs.

Le groupe interuniversitaire COnTEXTES et la revue du même nom, évoqués précédemment, sont probablement les meilleurs témoins de cet arrimage conceptuel : tout en s’ouvrant aux questions qui mobilisent les chercheurs en sociologie de la littérature (celle des réseaux, dans les années 2000, celle de la posture, par après, etc.) le collectif entretient, dans le double sens où il le protège et le relance, le socle conceptuel formé par la triade idéologie-institution-forme. Depuis près d’un demi-siècle, celle-ci est en effet au fondement de la pratique et de la théorie liégeoises de la sociologie littéraire, dont on remarquera, en passant, qu’elle s’est à peine désignée comme telle, réfractaire en chacun de ses chercheurs à toute idée de chapelle et davantage encore à tout effet d’orthodoxie. La collection « Situations » que dirigent J.-P. Bertrand et Pascal Durand aux Presses universitaires de Liège s’inscrit pleinement dans cet état d’esprit en accueillant des essais qui vont de l’histoire des idées à des questions telles que la dynamique des groupes littéraires, les représentations du peuple en littérature, la malédiction ou encore les romans à clé1.

1 Nous nous limitons ici aux recherches initiées et/ou réalisées à l’université de Liège et uniquement aux ouvrages publiés. Pour les articles, voir

Bibliographie

Bertrand, Jean-Pierre
Le Roman célibataire. D’À rebours à Paludes, Paris, Corti, 1996 (avec J. Dubois, M. Biron, J. Paque)
Les Complaintes de Jules Laforgue. Ironie et désenchantement, Paris, Klincksieck, coll. « Bibliothèque du xixe siècle », 1997.
La Modernité romantique. De Lamartine à Nerval, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2006 (avec P. Durand).
Les Poètes de la modernité. De Baudelaire à Apollinaire, Paris, Seuil, « Points-Lettres », 2006 (avec P. Durand).
Inventer en littérature. Du poème en prose à l’écriture automatique, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 2016.

Delhalle, Nancy
Vers un théâtre politique. Belgique francophone 1960-2000, Le Cri/CIEL, 2007.

De Marneffe, Daphné (dir.)
Les Réseaux littéraires, Liège-Bruxelles, Le Cri/CIEL, 2006 (avec B. Denis).

Denis, Benoît
Littérature et engagement. De Pascal à Sartre, Paris, Seuil, coll. « Points-Lettres », 2000.
La Littérature belge. Précis d’histoire sociale, Bruxelles, Labor, coll. « Espace Nord », 2005 (avec J.-M. Klinkenberg).

Dozo, Björn-Olav
Mesures de l’écrivain. Profil socio-littéraire et capital relationnel dans l’entre-deux-guerres en Belgique francophone, Liège, PULg, coll. « Situations », 2011.

Dubois, Jacques
L’Assommoir de Zola, Paris Larousse, 1973 ; rééd. Paris, Belin, 1993.
L’Institution de la littérature, Bruxelles, Labor, 1978 ; rééd. Bruxelles, Labor, coll. « Espace Nord », 2005.
Le Roman policier ou la modernité, Paris, Nathan, 1991.
Le Roman célibataire, Paris, Corti, 1996 (avec J.-P. Bertrand, M. Biron et J. Paque).
Pour Albertine. Proust et le sens du social, Paris, Seuil, coll. « Liber », 1997.
Les Romanciers du réel. De Balzac à Simenon, Paris, Seuil, coll. « Points Lettres, 2000.
Stendhal. Une sociologie romanesque, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l’appui/Laboratoire des Sciences sociales », 2007.
Figures du désir. Pour une critique amoureuse, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2011.
Sexe et Pouvoir dans le roman français contemporain, J. Dubois (dir.), Liège, PULg, coll. « Situations », 2015.
Le Symbolique et le Social. La réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, J. Dubois, P. Durand et Y. Winkin (dir.), Liège, PULg, coll. « Situations », 2015.

Durand, Pascal
Marché éditorial et démarches d’écrivains. Un état des lieux de l’édition littéraire en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Direction générale de la culture et de la communication, 1996 (avec Y. Winkin).
Crises. Mallarmé via Manet, Leuven-Paris, Peeters-Vrin, 1998.
La Modernité romantique. De Lamartine à Nerval, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2006 (avec J.-P. Bertrand).
Les Poètes de la modernité. De Baudelaire à Apollinaire, Paris, Seuil, coll. « Points-Lettres », 2006 (avec J.-P. Bertrand).
La Censure invisible, Arles, Actes Sud, coll. « Un endroit où aller », 2006.
Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités, Paris, Seuil, coll. « Liber », 2008.

Glinoer, Anthony
Naissance de l’éditeur, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2005 (avec P. Durand).
La Querelle de la camaraderie littéraire, Genève, Droz, 2008.
La Littérature frénétique, Paris, PUF, coll. « Les Littéraires », 2009.

Habrand, Tanguy
Le Prix unique du livre en Belgique. Histoire d’un combat, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Bâtons rompus », 2007.

Provenzano, François
Vie et mort de la francophonie. Une politique française de la langue et de la littérature, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2011.

Saint-Amand, Denis
La Littérature à l’ombre. Sociologie du Zutisme, Paris, Classiques Garnier, 2012.
Le Dictionnaire détourné. Socio-logiques d’un genre au second degré, Rennes, PUR, 2013.

Stiénon, Valérie
La Littérature des physiologies. Sociopoétique d’un genre panoramique (1830-1845), Paris, Classiques Garnier, 2012.

Vrydaghs, David
Michaux l’insaisissable. Socioanalyse d’une entrée en littérature, Genève, Droz, 2008.

Notes

1 Nous nous limitons ici aux recherches initiées et/ou réalisées à l’université de Liège et uniquement aux ouvrages publiés. Pour les articles, voir Anthony Glinoer, Le Littéraire et le social. Bibliographie générale (1904-2014), Paris, L’Harmattan, « Logiques sociales », 2016.

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Référence électronique

Jean-Pierre BERTRAND, « Un demi-siècle de sociologie de la littérature à l’université de Liège », Sociopoétiques [En ligne], 2 | 2017, mis en ligne le 07 novembre 2016, consulté le 03 décembre 2024. URL : http://revues-msh.uca.fr/sociopoetiques/index.php?id=432

Auteur

Jean-Pierre BERTRAND

Université de Liège

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